Commission ad hoc de recensement et évaluation du patrimoine
Pour évaluer le patrimoine, l’ordonnateur doit mettre en place un comité interne au sein duquel participent les représentants sans être exhaustif de la DAGTCFM, de la DGD, de la DGB, de la DGI, de la DNCM et du MINDCAF selon le 370 de la CIREX 2024. Tous ces responsables siègent au sein des commissions ad hoc de recensement. À partir de l’inventaire annuel 2022, le nombre de membres statutaires des commissions ad hoc de recensement était passé de cinq (5) à :
- Au niveau des services centraux à douze (12) :
- Le Directeur des Affaires Générales ou le Directeur des Ressources Financières et du Patrimoine, le cas échéant ;
- Le Comptable-Matières placé auprès de l’ordonnateur ;
- Le contrôleur financier ;
- Le Comptable public de rattachement ;
- Le Représentant du ministère en charge du Développement Urbain et de l’Habitat ;
- Le Représentant de la Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire ;
- Le Représentant de la Direction des Impôts ;
- Le Représentant de la Direction de la Normalisation et de la Comptabilité-Matières ;
- Le Représentant de la Direction du patrimoine de l’État ;
- Le Représentant de la Direction des Domaines ;
- Le Représentant de la Direction du Cadastre ;
- Toute personne physique ou morale désignée en raison de son expertise avérée dans le domaine ;
- Au niveau des services décentralisés à onze (11) ;
- Le Trésorier-Payeur Général de rattachement ;
- Le Contrôleur Financier Régional ;
- Le Comptable-Matières ;
- Le Chef du service départemental du patrimoine ;
- Le Chef du service départemental du Cadastre ;
- Le Chef du service départemental des Domaines ;
- Le Conservateur Foncier de Rattachement ;
- Le Représentant du Délégué Régional du MINDUH ;
- Le Représentant de l’administration déconcentrée concernée par l’opération de recensement ;
- Le Représentant du Centre Régional des Impôts de Rattachement ;
- Toute personne physique ou morale désignée en raison de son expertise avérée dans le domaine.
Selon le 371 de la CIREX 2024, le travail d’évaluation des biens recensés bien qu’étant de la compétence de la commission de susmentionné mais doit se reposer essentiellement sur sis (6) responsables parmi ces membres notamment l’ordonnateur, l’ordonnateur ou son représentant, le Comptable-Matières désigné, le Contrôleur financier concerné, Comptable public assignataire et un spécialiste du domaine des biens à provisionner.
- Au niveau des Collectivités Territoriales Décentralisées à cinq (5) :
- Le responsable en charge du patrimoine ;
- Le comptable public ;
- Le Comptable-Matières ;
- Le contrôleur financier spécialisé ;
- Le responsable en charge du contrôle interne.
Lettre-circulaire N° 00000001/LC/MINFI du 04 janvier 2024, rappelle les dispositions de la circulaire conjointe de n° 0005/MINFI/MINDCAF du 08 juin 2022 souligne au 217 que le comptable-matières est un acteur de la qualité de l’information comptable qui participe à l’inventaire annuel au sein d’un comité associant contrôleur financier et le receveur de la CTD.
Recours à l’expertise externe dans le domaine des biens recensés.
Le recours à l’expertise d’inventaire extracomptable avait été réaffirmé depuis l’exercice 2024 dans la création des équipes de recensement tant au niveau centrale que déconcentré par la Circulaire conjointe N°0005/MINFI/MINDCAF du 08 juin 2022 portant modalités de recensement et d’évaluation des immobilisations corporelles de l’État et autres Entités Publiques. Ce recours qui avait été introduit par le point 21 de la circulaire 00000004/CAB/MINFI du 18 mai 2012 portant instructions relatives à la tenue de la comptabilité-matières, repris par l’article 9 de l’instruction édictant les normes et procédures relative à la comptabilité-matières, a officiellement ouvert le marché de consultation aux comptables-matières expérimentés en activité ou en retraite. En outre au point 371 de la CIREX 2024 le recours à un spécialiste du domaine des biens à provisionner est indispensable.
Opérations de régularisation et rapprochement contradictoire en fin d’exercice avec le comptable public.
Les rapprochements contradictoires périodiques sont effectués entre les données de la comptabilité des matières et celles de la comptabilité générale (de l’organisme qui la tient).